Hello à tous ! Je viens de me poser devant ma feuille vierge et cette idée d’article a germé dans mon esprit : à quoi bon passer des heures et des heures devant mon écran, à écrire des histoires qui ne seront peut-être jamais achevées / publiées / lues. A quoi bon écrire avec autant de risques que ce soit vain ? C’est ce qu’on va voir.
Première partie : les bienfaits psychologiques
Ben oui, j’écris d’abord pour le plaisir ! Comme certains dessinent, courent, font du sport (j’adore !) ou regardent Netflix. On ne va pas se mentir, j’aurais pu en dévorer, des séries, avec tout ce temps passé à écrire !
Je peux vous dresser une petite liste non exhaustive de l’intérêt, selon moi, à écrire, en termes de santé mentale et de développement personnel.
Décompresser
On connaît tous ces périodes de stress, durant lesquelles on ne fait que broyer du noir, se mettre la pression pour telle tâche que l’on doit accomplir. Que ce soit au niveau du boulot, dû à votre santé, un proche qui va mal… Ou une crise sanitaire, on l’a bien vu avec le coronavirus, l’atmosphère devient vite angoissante. Si je n’avais pas passé plus d’une heure par jour à écrire durant ces trois mois de confinement, j’aurais encore plus tourné en rond ! Ça m’a bien aidé à être un peu plus sereine.
S’évader
De la même manière que lire un roman qui se passe dans une autre ville, un autre pays que le nôtre, écrire nous fait voyager… où on veut ! A nous de s’inventer une vie, un autre monde, un retour dans le passé, un saut dans le futur. On peut même être quelqu’un d’autre, rien que pour ça, ça vaut le coup ! « J’aurais dû, j’aurais dû… » Mon personnage l’a fait, lui !
S’occuper
Pas besoin de plus d’explications pour celui-là. Pour ma part, écrire n’est pas une activité très chronophage car elle est vraiment énergivore dans le sens où, au bout d’une heure et demie, je suis au bout du rouleau. Mais c’est déjà ça de pris, sur une journée, pas vrai ?
Deuxième partie : bienfaits physiologiques
Ici, on va parler de ce que ça apporte au cerveau. Pas super clair, dit comme ça, mais vous allez mieux comprendre.
Soigner mon orthographe et ma grammaire
Ok, j’ai toujours été super forte en dictée, grammaire, orthographe et tout le tralala. Je ne fais que des fautes d’inattention. Mais à l’heure du langage SMS (je déteste !!), des cours en prise de notes, du correcteur sur word etc… écrire, de façon régulière, des mots entiers, permet de garder en mémoire toutes ces règles, ces exceptions. Savoir bien écrire français c’est quand même la base, pourtant il y a trop de gens qui font des fautes énormes ! On en parle, du participe passé qui devient infinitif ? Elles ont manger ? Jamais au grand jamais je n’ai écrit ça un jour, même à dix ans ! Si vous avez ce problème, apprenez vos règles de grammaire et écrivez !!
Acquérir du vocabulaire
Dans la même lignée, vous allez enrichir votre dictionnaire personnel puisqu’écrire permet d’archiver plus facilement les mots qu’une simple lecture, survolée.
Cultiver mon imagination
Mon petit frère a ce problème pendant ses cours de français : il est persuadé d’être nul en rédaction, il n’a donc que des idées nulles, et n’écrit du coup que des choses nulles. Comme la lecture, l’écriture entraîne le cerveau, crée des connexions entre les neurones. L’imagination se met en branle jusqu’à finir par le faire d’elle-même, n’importe où, n’importe quand – c’est l’inspiration. Je lis depuis que je sais lire, j’ai commencé à écrire à dix ans, jamais je n’ai séché devant un sujet de rédaction. Faites-en ce que vous voulez.
En bref, écrire ça entraîne mon cerveau. Comme quoi, on s’en fiche que ça ne soit jamais fini, publié ou lu. Le principal, c’est de s’amuser.